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La Farce du mari refondu : en un acte, en vers : musique de M. Ch. L. Hess : Réprésentée pour la première fois sur le théâtre de la Renaissance, le 9 mars 1895. / Gabriel Vicaire / Jules TruffierAuteur principal: Auteur, Vicaire, Gabriel, 1848-1900Co-auteur: Auteur, Truffier, Jules, 1856-1943Publication : Alphonse Lemerre, éditeur, 1895Description : 67 pp. ; 18 cmRésumé: "Farce dans la manière de nos vieux poètes français. Lahirel et Barbencœur, poètes très philosophes mais assez désargentés, payent d'audace et s'attablent au cabaret de maître Coquard en buvant son meilleur vin. Comme ils ne savent comment ils paieront leur écot, ils tachent d'enivrer l'hôtelier qui a, entre temps, fait part de ses malheurs domestiques. N'y pouvant réussir, ils imaginent d'exploiter la crédulité des deux époux en leur servant la farce du mari refondu. Pour arriver à ce but Lahirel imagine de rendre Coquard brutal et sa femme Annette jalouse. L'effet réussit à merveille. Coquard redevient le mari que l'on préfère à l'amant de passage et bel et bien répondu il est maintenant un tout autre homme aux yeux de sa volage épouse. Le dialogue est d'une langue très claire et très pimpante et le boniment du poète Lahirel est vraiment très drôle. Le voici : Je suis le plus fameux devin Qui jamais ail (àlé (hi vin Des vignes de Tîle enchantée ! Ma famille est partout vantée ; Salomon était mon parent : Je suis neveu du Juif-Errant, Mais à la mode de Bretagne. Le bon géant Tranche-Montagne Me tint sur les fonts baptismaux. Merlin me glissa quatre mots Jadis au tuyau de l'oreille. Noé m'a légué sa bouteille, Et l'empereur des Ottomans M'a fait don de trois talismans." Henri Corbel, un poète, Gabriel Vicaire.Sujet : Théâtre Item type: Fonds local
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1- Médiathèque d'Ambérieu Réserve FL 842 VIC (Browse shelf(Opens below)) Consultation sur place classé dans boîte Gabriel Vicaire 0253071004

Édition originale rare, envoi autographe signé" de Gabriel Vicaire à son filleul : "A mon cher Gabriel. Son dévoué parrain. G. Vicaire". Couverture abimée avec dos incomplet renforcé au papier collant, déchirure réparée au second plat avec un petit trou ; intérieur correct. (J. Vicaire : bibliographie de G. Vicaire).

"Farce dans la manière de nos vieux poètes français.

Lahirel et Barbencœur, poètes très philosophes mais assez désargentés, payent d'audace et s'attablent au cabaret de maître Coquard en buvant son meilleur vin.

Comme ils ne savent comment ils paieront leur écot, ils tachent d'enivrer l'hôtelier qui a, entre temps, fait part de ses malheurs domestiques.
N'y pouvant réussir, ils imaginent d'exploiter la crédulité des deux époux en leur servant la farce du mari refondu.

Pour arriver à ce but Lahirel imagine de rendre Coquard brutal et sa femme Annette jalouse. L'effet réussit à merveille. Coquard redevient le mari que l'on préfère à l'amant de passage et bel et bien répondu il est maintenant un tout autre homme aux yeux de sa volage épouse.

Le dialogue est d'une langue très claire et très pimpante et le boniment du poète Lahirel est vraiment très drôle. Le voici :

Je suis le plus fameux devin
Qui jamais ail (àlé (hi vin

Des vignes de Tîle enchantée !
Ma famille est partout vantée ;
Salomon était mon parent :
Je suis neveu du Juif-Errant,
Mais à la mode de Bretagne.
Le bon géant Tranche-Montagne
Me tint sur les fonts baptismaux.
Merlin me glissa quatre mots
Jadis au tuyau de l'oreille.
Noé m'a légué sa bouteille,
Et l'empereur des Ottomans
M'a fait don de trois talismans."

Henri Corbel, un poète, Gabriel Vicaire

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