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1- Médiathèque d'Ambérieu Rez-de-chaussée | 3.094 BEE (Browse shelf(Opens below)) | Available | Ambronay + 1 livret | 0174161004 |
Quatuor, op. 18/6, si bémol majeur Quatuor, op. 132, la mineur
Monuments de la musique, les quatuors à cordes de Beethoven sont encore à découvrir sur instruments d'époque, en suivant le fil de l'histoire et des styles. Après Haydn et Schubert, le Quatuor Terpsycordes nous livre deux quatuors de Beethoven, l'opus 18 nā6 et le somptueux opus 132. Vingt-cinq années les séparent, et pourtant, il existe une fascinante parenté entre ces deux quatuors dans les états d'âme qui les animent. Ces oeuvres oscillent entre un état d'exaltation intense et une profonde mélancolie, cette Malinconia qui donne son titre à l'adagio final de l'opus 18, dont Beethoven disait qu'il devait être jouée "avec la plus grande délicatesse" (Questo pezzo si deve trattare colla più gran delicatezza). Quant à l'opus 132, il contient une autre indication autographe apposée en tête du troisième adagio du mouvement central : Con intimissimo sentimento. Ce sentiment le plus intime trouve un écho particulier dans les sonorités dénudées et sensibles des instruments Vuillaume. Les cordes en boyau permettent de rendre de façon extrêmement transparente la densité et la complexité polyphoniques de Beethoven. Le Quatuor Terpsycordes joue sur des instruments de Jean-Baptiste Vuillaume, exceptionnel luthier français du XIXe inspiré par les grands maîtres de Crémone, ami de Berlioz, Paganini et de l'acousticien Savart.
GAM 3760135100378 disque compact 20,02 E